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Argentine Chili Patagonie 2010

9 mars 2011

24.11.2010 La nuit je mens

Mercredi 24 Novembre

Buenos Aires => Paris

Réveil à 7h30, c'est super dur! J'ai un peu dormi malgré le bruit. De toutes façons je m'en fous d'avoir dormi ou pas, on rentre...
Nous commençons quand même la journée en ayant les toilettes bouchées. Super! Allo? la maintenance? comment on dit maintenance en espagnol? reparator??? Enfin, Marion a géré la crise et quelqu'un est venu.
Nous descendons prendre le petit déjeuner puis filons sur la rue Florida afin de faire les derniers achats. Je veux acheter un tee-shirt pour Louis, le problème c'est que je n'ai plus de liquide. C'est là que je me suis rendue compte que mon espagnol était vraiment très très loin... enfin, avec les gestes j'ai réussi à faire comprendre à la vendeuse que je devais aller retirer de l'argent. Je trouve également un petit maillot de foot pour Baptiste et me paye des sous verres Mafalda (trop beaux! LOL). Marion fait également ses emplettes puis nous allons nous acheter quelques empanadas car il n'y a encore rien de prévu à manger ce midi.
Nous rentrons à l'hôtel pour 11h et allons une fois de plus faire le trajet centre ville => aéroport pour la... je ne compte plus! Arbres en hommage à H... Je veux les mêmes sur mon balcon ;)

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L'enregistrement des bagages est un peu long, mais tout le monde obtient bien ses cartes d'embarquement, va donc falloir partir, pas le choix! Nous montons à l'étage pour déguster nos sandwichs, assis comme des âmes en peine le long du couloir (Marion!! ouvre tes yeux sur les photos bon sang!!).

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Puis c'est l'heure des adieux avec Nico...
Nous nous retrouvons alors dans une salle avec une file d'attente comme chez Mickey (en zigzag) pour passer la sécurité, c'est long, de même que le passage pour les passeports. Résultat nous embarquons directement dans l'avion sans attendre. Les hôtesses sont toujours aussi "charmantes". Pfff, pas une pour rattraper l'autre.
C'est avec 5 minutes de retard que nous décollons. D'ailleurs ça bouge sacrément et pendant toute la montée, c'est très turbulent. Mais je suis tellement naze qu'après avoir essayé de faire du sudoku, je somnole. Il est pourtant l'heure de manger un bon repas, composé de pâtes compactes aux champignons et au jambon... La bouffe non plus ne s'est pas améliorée.
Allez, je retente un sudoku pour m'endormir à nouveau. Le tout au milieu d'une équipe de féminine de patinage à roulettes... et comment dire, je crois n'avoir jamais rencontré des gens aussi bavards de toute ma vie. Oui, il n'y a que des filles, mais aussi des entraineurs masculins et eux aussi ils parlent! Pendant les 10h de vol, ils ne vont pas arrêter de tchatcher. Incroyable! Enfin, je somnole quand même, puis vers minuit on nous sert un sandwich, pouf je me "rendors", tout étant bien sûr relatif. A 5h, le réveil est toujours aussi difficile. A côté, ça papote toujours. J'arrive à avaler quelques trucs puis nous entamons la descente vers Madrid. C'est ici que nous disons au revoir à tout le monde sauf Hélène et Raymond qui continuent avec nous sur Paris. Le transfert vers l'autre aérogare se fait rapidement mais notre vol a du retard. Finalement à 8h, nous décollons et là je vais passer tout le vol à dormir dans le "silence". Je serai réveillée en sursaut par un joli atterrissage bien rebondi à Orly.
Au revoir Hélène et Raymond et à bientôt! Nous récupérons les bagages et prenons un taxi qui va d'abord me déposer chez moi avant de continuer sur Asnières. Sa mère (au chauffeur de taxi) est née à Buenos Aires! Ah! Ah! C'est un signe? Mais il n'y est jamais allé. Nous voilà donc de retour, avec des magnifiques paysages plein les yeux. Sur le périph, quelques embouteillages, mais rien de méchant, la radio tourne, c'est Bashung... "La nuit je mens"...

 

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7 mars 2011

23.11.2010 Salut

Mardi 23 Novembre

Ushuaia => Buenos Aires

Réveil à 8h, j'ai bien dormi. Je laisse Marion continuer sa nuit pendant que je passe à la douche. Mais, "tout ça c'était avant le drame", j'étais tranquillement en train de ranger mes affaires lorsque j'ai entendu un grand boum... Euh Marion? Ca va? Oui, oui elle a juste "un peu" glissé dans la baignoire! Ouille! En emportera donc quelques bleus en souvenir d'Ushuaia.
Nous montons au petit déjeuner puis fermons les sacs avant de descendre en ville.
Alors petit topo sur Ushuaia... et une carte de la région, ça peut être utile.

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C'est la capitale de la province argentine la plus méridionale, à savoir: la Terre de Feu, l'Antarctique et les îles de l'Atlantique Sud. La ville est considérée comme étant la plus australe du monde, même si le village le plus austral est Port Williams au Chili. Elle compte environ 57 000 habitants, dispose d’un port en eaux profondes qui est le plus proche de l’Antarctique et est entourée par les monts Martial et Olivia et leurs vallées.
Nous allons d'abord près du port afin de faire quelques photos, dont le fameux panneau "fin du monde".

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Nous nous rendons ensuite à la poste, mais il y a vraiment trop de monde pour acheter des timbres. J'en profite quand même pour poster mes cartes, qui apparemment ne sont pas toutes arrivées... Nous allons aussi changer notre monnaie chilienne, faut dire qu'on avait prévu le compte pour les refuges lors du trek et qu'on ne l'a pas utilisé. Et on n'a pas pu changer avant, ni à El Calafate (bureau fermé), ni à El Chalten... pas de bureau!
Puis direction les boutiques pour faire un peu de shopping.

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Les souvenirs sont très kitchs, nous dégottons quand même une petite boutique d'artisanat où j'achète des petits manchots en pierre. Achat aussi de tee-shirts, de chocolats, de confitures et de dulce de leche. Il est alors temps de rentrer à l'hôtel. Je cherche mon sac, mais aucune trace, en fait il est resté dans la chambre derrière la porte. Ok, pas grave, j'ai l'habitude... je vais le monter...
En fait, ce matin, on aurait dû naviguer sur le Canal de Beagle, mais on doit prendre un avion plus tôt à cause de l'aéroport fermé à Buenos Aires... Bon ben faudra revenir un jour alors, peut-être dans une autre vie. Nous prenons encore une fois des taxis pour aller à l'aéroport, où nous en profitons pour faire les derniers achats, d'ailleurs, euh, je crois qu'on nous appelle pour l'embarquement là! Oups! On arrive!! Les ariégeois sont encore là, mais ne prennent pas le même vol. "Salut! et puis merci d'être venus". 
Nous faisons une escale à El Calafate où nous devons changer de siège, c'est très pratique tout ça. Je m'assoie et personne ne vient à côté de moi jusqu'à la fermeture des portes de l'avion. Dommage j'aurais pu avoir 3 sièges pour moi toute seule.
J'en profite pour écrire un jour du journal de bord, un peu de musique dans les oreilles et dodo.
Nous atterrissons à Buenos Aires en fin d'après-midi, avec un peu d'avance et la température est de 24°. C'est agréable et ça change. Les bagages se font attendre mais finalement tout le monde récupère son dû et nous embarquons à bord du bus pour le transfert jusqu'à l'hôtel. Les arbres sont en fleurs, c'est le printemps! Sinon, pour l'hôtel, c'est le même que les premiers jours. Allez je te parie qu'on va avoir une chambre sur la rue. Ca ne rate pas. Je vais jouer au loto.
Le temps de nous installer, de nous alléger en vêtements, lorsque nous arrivons en bas à la réception, tout le monde a disparu. Nous retrouvons quand même Isabelle, Sylvie et Nico et partons à la recherche d'un restaurant pour manger un dernier petit lomo. Nous trouvons enfin, mais le service est moyen et la viande pas aussi bonne qu'à El Chalten.
Nous voulons alors boire un dernier verre, trouvons un bar, mais finalement il ne nous plait plus, alors on s'casse, oui le client est roi so what? Pour ma part, je déguste une petite caipirinha. Puis, nous nous arrêtons dans un autre café où le serveur doit avoir 70 ans. Nico prend un bloody mary et euh... je connaissais pas et c'est pas très bon. Pendant ce temps, Marion opte pour la pêche melba. On se refait pas!
Nous rentrons assez tard à l'hôtel, de toutes façons, j'ai pas sommeil, je sais que je vais pas dormir à cause du bruit, et c'est la déprime fin de vacances. J'écris la fin du journal pendant que Marion refait son lit! LOL oui, je sais pas ce qu'il y avait, ça lui plaisait pas... Dodo vers 2h30, alors, je compte le nombre de voitures qui passent? 1, 2, 3, un bus, 4, 5, 6, un camion...

 

4 mars 2011

22.11.2010 Rame

Lundi 22 Novembre

Ushuaia (Parc de Terre de feu)

Réveil à 7h15, c'est tellement dur que j'ai l'impression que mes paupières sont collées... Je profite de quelques minutes supplémentaires pendant que Marion prend sa douche et j'essaie de trouver des allumettes pour ouvrir mes yeux (non je rigole! quoique). On doit être dans les dernières réveillées car la douche est juste chaude, la chaudière doit être vide. Au petit déjeuner, nous nous installons à une table, mais ça perturbe la serveuse car elle ne sait plus qui elle a déjà servi ou pas. Oups! elle a emporté mon thé!! C'est pas grave, je vais en refaire un.
A 9h, nous prenons le bus en compagnie de Frederico. Vous voyez Francis Cabrel dans les années 70 avec sa moustache et sa tignasse? Et bien c'est le même, en moins beau et sans la guitare. Direction le parc de la Terre de Feu, soit la fin de la mythique panaméricaine 3 qui va du Nord au Sud de l'Argentine. Non non, nous n'allons pas jouer au golf ce matin, on nous a prévu autre chose pour la musculation des bras.

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Nous nous arrêtons d'abord 5 minutes dans une mini gare à la Mickey pour voir le petit train du bout du monde, el Tren del fin del mundo, c'est celui qui à l'origine emmenait les bagnards d'Ushuaia dans la forêt pour couper du bois... Maintenant il emmène juste les touristes, mais ils ne coupent plus de bois.

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Nous non plus d'ailleurs, ce n'est pas ça l'activité pour les bras, pour nous, le lundi c'est canoë!
Nous arrivons près d'un plan d'eau, avec pas mal de vent, le temps étant assez gris. Ici, l'eau n'est pas très chaude, nous allons donc carrément nous équiper pour ressembler à des bibenda argentins (oui, un bibendum, des bibenda, ça vient de sortir) et pouvoir ainsi aller sur les flots. Sympa non la dégaine? Le pantalon et les bottes étant censés être étanches.

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Nico nous fait faire un petit jeu à terre avec les rames histoire de savoir où est notre gauche et notre droite (on sait jamais, ça pourra être utile) puis nous embarquons sur nos canoës gonflables. Marion et moi allons faire équipe avec Raymonde et Michel.

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Comme je suis devant, je vais donner le tempo et Michel dernière sera le gouvernail. Le départ est tranquille, mais il n'y a pas beaucoup d'eau et nous nous retrouvons lamentablement coincés sur un banc de sable. Pas très doués! Devant nous, le canoë de tête a pris la fuite, ce qui ne plait pas trop à Francis. Lui est dans le canoë balai. Arrivés sur une sorte de lac, nous ne savons pas très bien où il faut aller. Francis a beau s'époumoner pour que les autres devant s'arrêtent, rien n'y fait, ils continuent, ce qui lui fera dire "Are you french or japanese? Don't you understand when I say STOP?" Oups! on l'a un peu énervé là je crois. En plus il est dans le canoë le plus gros et donc le plus difficile à faire avancer, il rame comme un malade, c'est vraiment très drôle à voir!
Nous, on est juste parfaits, on va là où il faut, sans trop se fatiguer... oui, je nous fais des compliments ;) "En même temps", on suit la rivière...
Au milieu de la balade, nous faisons une petit pause, et c'est là que Christiane et Charlotte abandonnent leur embarcation.
Nous continuons, rencontrons quelques canards, juste avant d'arriver sur le canal de Beagle. On nous avait prévenu, la fin serait plus difficile. Je vous le fais pas dire! Entre le vent contraire et le fait de remonter un peu le courant, ça épuise!
"Tais-toi et rame, rame, rameurs, ramez, on avance à rien dans c'canoë", la chanson est de circonstance. En plus voilà-t-y pas que Francis veut qu'on fasse une course sur les derniers mètres, on a fini 2eme (sur 3), sauf que j'ai cru mourir (de rire aussi!). Merci Paul, Michel et Nico pour toutes les photos.

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En y repensant, c'est peut-être pour ça que j'ai mal à l'épaule tiens... Enfin voilà, après 1h30 de balade, c'est fini. Nous enlevons nos vêtements étanches qui en fait ne le sont pas trop, j'ai la fesse droite trempée, puis montons à nouveau dans le bus.
C'est finalement là que nous allons pique-niquer pendant qu'on roule vers un autre endroit du parc. Un sandwich au poulet mayonnaise, du saucisson (pas aussi bon que celui du Sud Ouest) et des chips ayant sans doute séjourné un petit moment dans le sel.
Nous arrivons alors au point de départ d'une petite randonnée. Ahhh "ça faisait longtemps qu'on n'avait pas marché"! Nous allons suivre un sentier qui monte et qui descend le long du canal de Beagle, au milieu d'une forêt complètement torturée. Ici aussi les arbres sont laissés à l'état sauvage. Francis nous guide toujours, il est moins énervé, mais il marche vite. Et surtout il commence à donner ses explications avant que tout le groupe ne soit arrivé à sa hauteur. Ouais, donc l’arbuste à fleurs rouges c'est le "nostros", les arbres des "nires" et des "nothofagus"??
Les sortes d'abricot qu'on voit sur la photo, ce sont les fameux champignons llao-llao.

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On continue, le paysage est joli, on se retrouve au bord de l'eau translucide. Et dire que là-bas au fond c'est le cap Horn... (enfin à 200 km de là hein!)

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Nous faisons enfin une pause et Francis nous offre un petit coup de rouge. Ca fait du bien. Ouh ouh Marion!!! On rencontre aussi des patitos... 

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Mais on n'est pas encore au bout et c'est reparti pour finalement arriver à destination après 3h30 de marche. J'en ai carrément ma claque de la marche là je crois! C'était trop long, même si le paysage était joli. Pfiou morte!

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Je suis contente de retrouver le bus. Il nous ramène à l'hôtel où nous n'allons même pas nous poser, bah oui, on doit faire du shopping...
Voilà donc les rues d'Ushuaia.

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Nous avons pris nos passeports pour les faire tamponner avec le tampon "fin du monde", faisons les boutiques sans rien acheter, car la motivation n'est pas là. Par contre, j'ai besoin de caféine pour tenir, alors j'achète un coca et nous nous retrouvons devant une petite charrette de pop corn et en achetons un pot. Il est super bon! Et oui le pop corn d'Ushsuaia, à recommander! LOL On passe aussi devant la poste.

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Mais il est déjà temps de rentrer à l'hôtel et il faut se taper la montée. A 19h nous repartons en bus, toujours sur le route 3, en direction du Nord vers la station de ski. Tiens à propos de station de ski, sur le bateau Navimag, il y avait un français avec sa petite fille, il est pisteur ici et avant il bossait... à Porté Puymorens, juste à côté d'Ax-Les Thermes (le monde est décidément petit!). Le ciel s'est bien dégagé et c'est vraiment joli. Petit arrêt japonais au bord de la route, puis nous filons au kilomètre 3037 pour aller voir... des castors.

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C'est Leandro qui nous accompagne. Le bus s'arrête et nous emportons notre nourriture pour le soir que nous déposons dans une cabane de trappeurs.

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Puis nous filons voir ces bestioles. Après un peu d'attente devant une de leurs maisons, l'un d'eux daigne sortir. Coucou le castor! c'est rigolo! Bon, on le regarde nager, c'est passionnant. Heureusement que j'ai pris mes jumelles, c'est très utile. Et hop le voilà qui plonge et qui disparaît. Fait pas chaud à attendre comme ça sans bouger ni parler fort pour ne pas effrayer le pauv' chouchou.

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Nous partons ensuite à un autre plan d'eau avec un de leurs barrages. Nous en voyons 2 autres.

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Mais il commence à faire nuit et nous rentrons au chaud à la cabane. Ce soir ce sera repas de trappeur: apéro, lentilles, petits pois/carottes et un brownie. La vie est rude dans ces contrées! Suis fatiguée.
Nous devons ensuite retrouver le bus au milieu de la forêt toute noire, enfin, ça va, le chemin n'est pas trop boueux, on s'en sort bien. Dodo à minuit, je suis complètement morte.

 

3 mars 2011

21.11.2010 Déjeuner en paix

Dimanche 21 Novembre

El Chalten => Ushuaia

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Je suis réveillée vers 7h par des allemands en short (enfin, ça j'ai pas vérifié) qui ont fait un bruit d'enfer en faisant rouler leurs valises sur les marches du couloir. Mais je replonge rapidement dans le sommeil sans même avoir pensé à voir le temps qu'il faisait dehors pour le Fitz Roy, pour finalement me lever à 9h. Ca fait du bien une "grasse mat"! Et puis de toutes façons il ne fait pas beau :(. Douche, petit déj puis opération je refais le sac et vers 11h, Marion et moi allons faire une petite balade dans le village. Comme rien n'est prévu pour manger à midi, nous allons d'abord dans LA boulangerie pour acheter quelques empanadas, puis faisons un tour dans LA boutique de souvenirs, sans rien acheter. Alors... que je vous fasse un peu visiter, comme si vous y étiez...
Photo 1: notre hôtel - Photo 2: un café - Photo 3: La station météo (l'arbre accroché à la pierre! LOL) - Photo 4: La cabine téléphonique, oui faut pas rêver, ici on a un peu d'internet mais pas de réseau pour téléphoner avec les portables

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Photo 1: Le panneau d'entrée - Photo 2: notre restau de la veille - Photo 3: le salon de thé

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Photo 1: bah une voiture - Photo 2: el Rey de bife (hommage à H) - Photo 3: la chocolaterie dans laquelle malheureusement nous n'aurons pas eu le temps d'aller

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Voilààà... nous nous baladons dans le froid et... le vent bien sûr, et arrivons même dans les "bas fonds" du village avec un type louche qui nous regarde bizarrement. On dirait qu'il nous suit... Allez on va pas s'attarder. Un peu plus loin nous rencontrons aussi un gaucho, qui lui ne nous suit pas. En fait, j'aime bien l'ambiance dans ce village, très très calme. Je le préfère même au bateau au point de vue "paisibilité"... non ça se dit pas... au point de vue "paix" de l'âme.
A midi, nous rentrons à l'hôtel pour "déjeuner en paix" justement et déguster notre festin et c'est à 13h que nous embarquons à nouveau dans notre mini bus direction l’aéroport d'El Calafate, à environ 3h de route. Bye bye El Chalten.
Nous refaisons le même chemin qu'il y a deux jours, le paysage est toujours aussi grandiose et désert et... y'a du vent!

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Nous faisons un petit arrêt japonais au Lago Argentino histoire de faire les dernières photos du bleu turquoise et arrivons à l'aéroport d'El Calafate avec un petit quart d'heure d'avance. Le vent nous a sans doute poussé!  

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L'aérogare est minuscule. Nous enregistrons les bagages et allons attendre dans le café (internet et gestion de crise).
Puis nous allons à l'étage pour embarquer, voilà l'avion et la manche à air... Elle est horizontale, donc plus de 25 nœuds de vent... (petit rappel de reste de cours aéronautique, 1 noeud = 1,852 km/h) 

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Et c'est parti pour je ne sais plus combien d'heures de vol vers le Sud du Sud. A l'arrivée, je tente d'apercevoir Ushuaia par le hublot et ce n'est pas du tout comme je l'avais imaginé. Y'a des montagnes tout autour et de l'eau tout autour. L'atterrissage est plus que sportif mais nous arrivons en un seul morceau. Voilà, nous y sommes (pensée émue pour quelqu'un). Après avoir récupéré les bagages, et comme il n'y a pas de transfert jusqu'à l'hôtel, nous embarquons deux par deux dans des taxis. Sauf qu'à notre chauffeur, on lui a pas donné le nom de l'hôtel. Ah ben c'est ballot! Finalement il téléphone à son collègue pendant que je recherche sur le carnet de voyage. Oui, c'est ça, La Rose des Vents. Nous entrons dans la ville et les rues sont dignes de celles de San Francisco. Surtout que l'hôtel se trouve sur les hauteurs. Pff va encore y avoir des escaliers je parie!

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Finalement l'attribution des chambres fait que nous héritons d'une au sous sol, c'est cool, y'a qu'un escalier à descendre. La déco est super jolie, vraiment on voit qu'ici ils font des efforts pour le touriste.

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C'est vrai qu'en Argentine on sent parfois qu'ils ne sont pas encore au top pour l'accueil touristique, à la fois dans les infrastructures et dans l'organisation (ouh là, ça dénonce!).
Nous nous installons, puis Nico nous fait un mini briefing pour la journée du lendemain. Nous partons ensuite tous vers l'artère principale, en résumé, en bas de la rue. Nous y rencontrons d'ailleurs nos ariégeois du Navimag!

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Petite balade bucolique puis nous nous retrouvons avec le groupe des Suisses pour aller manger dans un petit bar à vin bien sympathique ma foi. Je prends un saumon mariné super bon et un peu de vin. Je résisterai au dessert en forme de pingouin, contrairement à certaines.

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Nous rentrons alors à l'hôtel, les vitrines sont sympathiques ici.

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Il faut en revanche se taper la montée, mais la vue de la ville de nuit est belle. Mon dieu, ça y est, je réalise, je suis au bout du monde... Je vais faire un vœu tiens. Par contre je ne sais pas si c'est à cause de l'hémisphère Sud mais les robinets de la salle de bains sont tous à l'envers!
Dodo à 1h20, mais comment ça se fait qu'on n'arrive pas à se coucher plus tôt bon sang!!

 

28 février 2011

20.11.2010 Step (by) Step

Samedi 20 Novembre

El Chalten

Réveil à 7h20, ahh c'est trop dur (allez demain on fait une grasse mat!). Douche rapide et nous filons au petit déj où j'avale une tartine avec du thé. Aujourd'hui nous allons... marcher! Oui, ça faisait longtemps.
Petit briefing sur El Chalten. C'est un tout petit village fondé récemment (en 1985) qui connait une croissance depuis quelques années à cause des andinistes (les alpinistes des andes ;)) qui viennent ici pour gravir le fameux Fitz Roy. Ce n'est même pas une municipalité car le nombre d'habitants n'est pas suffisant (autour de 400).
Mais El Chalten, c'est aussi l'autre nom du célèbre Fitz Roy (3405 mètres) l'un des sommets mythiques du monde. Le nom signifie "la montagne qui fume", rapport aux nuages souvent accrochés à son sommet (voire aussi à son pied!!). Le nom de Fitz Roy fut donné par l'explorateur Francisco Moreno en 1877 lors de son exploration de la région. Il choisit ce nom en l'honneur du capitaine Robert Fitz Roy, qui, à l'occasion de son second voyage, l'avait précédé dans l'exploration des sources du Río Santa Cruz en 1834, mais qu'un problème technique obligea à faire demi-tour avant d'atteindre le Lago Viedma. Voilà donc, on est ici pour voir cette fameuse montagne, sauf que... il ne fait pas beau...
Vers 9h, nous quittons l'hôtel à pied en compagnie de notre guide du jour, Luis. Le temps annoncé pour la journée est plutôt mauvais, nous allons donc faire le chemin vers la Laguna Torre. Allez, je crois que je vais sortir le poncho de pluie! C'est vraiment tout gris avec des nuages bas. Le début du sentier nous emmène devant la cascade Margarita.

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Elle a été baptisée du nom de Margaret, une jeune randonneuse anglaise qui a disparu ici 15 ans plus tôt sans qu'on sache si elle était tout simplement rentrée chez elle en Angleterre ou si elle était... morte... Oui, c'est bien lugubre pour commencer la journée!
Nous entamons ensuite la montée proprement dite, à travers une petite forêt faite de troncs d'arbres, vers le mirador d'où on est censé apercevoir la montagne Torre... Le chemin est assez pentu et ce n'est pas très facile. Entre deux bancs de nuages on distingue des montagnes. Finalement, au bout d'une heure et demie nous arrivons au fameux mirador. Sympa la vue non? Si si au fond on voit un peu le glacier, on y croit. Hum.

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Devant ce manque de soleil, la plupart du groupe décide de s'arrêter là... mais moi, ben non, faut que j'aille au bout. Le chemin se poursuit par une descente et à priori ce n'est pas difficile (serait-ce vraiment du quasi-plat?).
En tout cas, Paul et Marylise n'ont pas attendu et se sont déjà engagés, pendant que Marion et moi décidons d'y aller aussi, accompagnées de Luis. Et c'est parti pour une bonne heure de "pas parisien" (comme dans le métro, faut speeder) sur un chemin en descente puis effectivement plat, tout ça pour rattraper nos "marcheurs fous" ;).

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La plupart du trajet s'effectue au milieu d'une forêt hantée, on se croirait dans Harry Potter. Les arbres, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ne sont pas laissés à l'abandon mais à l'état sauvage. L'ambiance est vraiment particulière, c'est très sympa. Et en plus on est à l'abri du vent.

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Nous rejoignons finalement Paul et Marylise et continuons notre chemin pour arriver à un premier campement où on trouve de grandes tentes pour les compagnies de trekking. Y'a même des tentes igloo et des lits. C'est ça qu'il nous fallait aux Torres del Paine. Puis Luis nous indique que nous allons partir vers la lagune en passant par les moraines de glacier. Faut faire un peu d'escalade et nous arrivons finalement au bord du lac. Là aussi on aperçoit au fond le glacier (et un petit iceberg qui se balade) mais pas trop les montagnes dans les nuages. Par contre en marchant en haut des moraines, le vent est cette fois bien présent. Y'a deux personnes qui sont en train de pique-niquer là... euh... pas sûre que ce soit la meilleure place.

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Nous descendons au bord de l'eau, je trempe ma main dedans, au bout de 5 secondes elle est congelée (merci Paul pour la photo 2). On distingue aussi les montagnes autour. Mais voilà que soudainement le glacier disparaît complètement, que le vent se lève encore plus, on va se prendre un joli petit grain sur la tête. On file vers le campement De Agostini tout près, mais trop tard, on a été rattrapé, l'arrière de nos jambes s'en souvient encore! Oups, oui, on est trempé, n'est-ce pas Marion? Enfin, moi j'ai mon poncho, je le répète, l'achat le plus rentable du tour.

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On avait décidé de pique niquer là, à l'abri des arbres, sauf que les arbres, ils n'ont pas beaucoup de feuilles, résultat nous mangeons nos sandwichs sous la pluie et dans le froid, pas top. D'ailleurs, conseil de grand mère, ne pas essayer de manger des danettes (j'étais trop contente d'en avoir trouvé au supermarché à El Calafate) quand il pleut, debout et dans le froid! C'est vraiment pas pratique. Du coup, on ne traîne pas vraiment. Seulement deux personnes campent ici, les pauvres... Les conditions sont rudes. En tout cas on a bien fait de venir parce qu'on aura vu le Fitz Roy (enfin, presque, photo ci-dessous ;)).

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Nous repartons donc et là un rayon de soleil apparaît, il a neigé sur les hauteurs. Mais voilà que 15 minutes plus tard, il repleut, enfin le temps d'arriver au mirador et ce sont de gros flocons qui nous tombent dessus. Proverbe patagon: après la pluie... la pluie!

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En approchant d'El Chalten le temps se dégage bien sur les montagnes en face, les couleurs sont vraiment jolies. Et voilà même un rayon de soleil sur le village. Enfin, c'était sans compter une mega rafale de vent qu'on s'est pris en bas, allez hop, la technique de la boule pour laisser passer sans s'envoler.

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Enfin, au cas où, on pouvait toujours s'abriter dans le drugstore.

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Nous retrouvons le groupe attablé à jouer au phase 10. Une petite douche et une autre tempête de neige plus tard, il est temps de prendre l'apéro avec un petit alcool local ressemblant à du Martini.
Pour dîner, nous retournons au même restaurant que la veille. Certains avaient goûté une soupe à l'ail qui était très bonne, du coup nous en prenons une mais avons dû la renvoyer car elle était très diluée. Avec Marion nous nous partageons un lomo, toujours aussi succulent. Et bien sûr un peu de vin là-dessus.
Après le repas, Sylvie, Nico, Marion et moi nous arrêtons pour boire un dernier verre dans un petit café à côté. Un peu de pisco et d'anis, bah, on va encore être bien tiens! En sortant pour rejoindre l'hôtel, je me vois dans l'obligation de jouer au garde du corps de Mariah Carey pour Nico et de lui indiquer où sont les marches "step! step! step!" sinon, on va le perdre.
Allez dodo à minuit, c'est demain la grasse mat c'est ça? Ou alors je mets mon réveil pour voir s'il fait beau et essayer d'apercevoir ce fichu Fitz Roy qui ne veut pas se montrer? Mmm j'hésite...

 

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24 février 2011

19.11.2010 Chacun sa route

Vendredi 19 Novembre

El Calafate => El Chalten

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Réveil à 6h40, j'ai dormi comme un bébé, il me manque juste 3h de sommeil, mais on fera sans! Nous descendons au petit déjeuner et vu l'étroitesse des escaliers, c'est une galère sans nom pour faire passer le sac. Allez, ne nous énervons pas tout de suite. Une fois en bas, avec 2 bras en moins, je ne mange pas grand chose, je crois que les crêpes de la veille m'ont nourrie pour 2 jours.
A 8h, nous partons vers mon "clou" du voyage, à savoir le fameux glacier Perito Moreno, en compagnie de notre guide locale Melissa. Il y a environ une heure de route, elle va donc l'utiliser pour nous expliquer un peu le pourquoi de la chose. Moi j'essaie vainement de ne pas m'endormir, mais c'est dur, donc je vous fais un petit résumé wikipediesque...
Le glacier fait 5000 mètres de front, et la hauteur de glace atteint les 170 mètres, dont 70 mètres sont émergés. Il est situé dans le parc national Los Glaciares. Avec une surface de 250 km2 et une longueur de 30 km, c'est l'un des 48 glaciers alimentés par le champ de glace sud de la Patagonie, dans la Cordillère des Andes, que l'Argentine partage avec le Chili.
Il a été baptisé du nom de l'explorateur Francisco Moreno, qui a étudié cette région au XIXe siècle et joua un rôle majeur dans la défense du territoire argentin et dans les discussions pour la détermination de la frontière avec le Chili.
Du Perito Moreno se détachent d'immenses blocs de glace à n'importe quelle époque de l'année, ceci en faisant l'un des seuls glaciers au monde qui "avance" encore, environ 2 mètres par jour (700 mètres par an).
Nous nous arrêtons au bord du "Lago Argentino" pour prendre quelques photos et accessoirement se réveiller, pour celà il suffit de faire un tour dehors et le froid saisissant avec le vent, c'est radical... Le petit machin blanc qu'on voit sur la deuxième photo n'est pas un bateau, mais bien un petit iceberg.

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Nous entrons ensuite dans le parc proprement dit et nous arrêtons à nouveau sur un promontoire pour avoir notre première vue de la chose. Ah oui, quand même... (je crois que je vais pleurer!).

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Enfin, on n'a pas que ça à faire non plus, il nous faut filer au port pour aller prendre le bateau qui va nous emmener au plus près.
Le bateau est grand et un nombre assez impressionnant de touristes nous rejoint. Pas de gilets de sauvetage à mettre, par contre, il faut rester dedans lors du départ pour finalement pouvoir sortir sur le pont une fois voguant sur les flots. C'est un peu la cohue, surtout avec les touristes italiens qui comme chacun le sait ne respectent pas grand chose (ni grand monde). Va falloir jouer des coudes! Et là, pendant près d'une heure, je vais rester scotchée au bastingage, non pas à cause de mes gants qui vont se solidifier sur la barrière à cause du froid, mais à cause de toute cette beauté naturelle.

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Je prends 1500 photos et surtout le soleil nous joue de bons tours, ce qui fait que les couleurs changent d'un instant à l'autre. Non mais vraiment, comme dirait l'autre: c'est troooop booooo!!

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On voit bien aussi le pont naturel qui s'est formé avec l'avancée de glace sur la terre et qui sépare le lac en deux.

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Et les "détails" de la glace... j'adore!

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Bref, en un mot: hallucinant!
Mais il est déjà temps de repartir et de se mettre un peu au chaud.

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Nous reprenons le bus pour aller cette fois continuer la visite à pied. Les abords du glacier sont très bien aménagés avec des petites passerelles nous amenant à différents points de vue. Et d'ici on peut le voir "d'en haut".

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Chacun sa route, chacun son chemin, le groupe se sépare pour mieux explorer les lieux à sa guise. Marion et moi visitons tranquillement le site. Voilà à nouveau le "pont" de glace (il y en a même deux).

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Ca c'est le côté que je préfère.

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Pour le midi, on nous a donné une lunch box avec des brochettes de charcuterie et de légumes, c'est bon, mais 10 fois trop copieux pour moi. C'est quand même agréable de déguster ça devant cette omelette norvégienne géante!

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Les "détails"...

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On entend le glacier qui avance avec des craquements et les bruits des chutes de glace dans l'eau. Comme au Tronador, pas facile d'arriver à prendre une photo d'un bloc qui tombe, là j'ai réussi (deuxième photo) sauf que j'ai pas trop eu le temps de régler l'appareil! LOL

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Oui, oui, c'est un bloc qui tombe!! Vraiment troooop booo. Pfff, il est déjà temps de repartir. Attends 2 secondes encore quelques photos!!

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Petit passage à la boutique quand même, histoire d'acheter un magnet en souvenir et il est faut filer.
Mais voilà que Bernard a décidé de nous offrir le champagne! Nous nous arrêtons donc à nouveau avec le glacier au loin et allons trinquer à sa santé avec du champagne "Chandon" (sans le Moet ;)).

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Merci beaucoup Bernard!! (et merci Nico pour la deuxième photo).
Nous repartons ensuite vers El Calafate et lors du trajet, je plante bien la clôture, juste le temps d'apercevoir la couleur bleue turquoise du Lago Argentino, clic clac une photo à travers la vitre.

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A El Calafate, nous retournons à l'hôtel pour charger les valises dans la remorque du bus, merci à tous ceux qui les ont descendues en bas du 15eme escalier, j'avais vraiment pas la force.

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Petit tour rapide dans la ville, voilà donc le fameux Francisco Moreno.

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Nous faisons également quelques courses en prévision du trek du lendemain (et oui, on va encore marcher!!). En revanche les cadeaux souvenirs ne sont pas top, je n'achète rien.
A 17h45, nous embarquons finalement dans notre mini bus direction El Chalten. Je me retrouve devant et c'est super agréable pour voir le paysage toujours impressionnant de beauté. Ici aussi y'a du vent.

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Je remarque un panneau indiquant un aéroclub mais pas de trace de pistes... Juste une sorte de manche à air en tôle, d'après Nico, une "mangeoire à girafes"! Ah! ah! ah!
Nous arrivons finalement à El Chalten, le village au pied du Fitz Roy (je détaillerai dans le prochain post).

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Il est déjà tard, le temps de poser nos valises dans l'hôtel le plus vieux du village, nous allons manger dans un restaurant à côté. A menu, du lomo (le fameux filet de bœuf), mon dieu, "je crois que je suis mort" tellement c'est bon. Le tout accompagné de pommes de terre et d'un peu de vin. Et voilà, il est encore une fois 1h du mat quand on se couche, des images bleutées plein des yeux...

 

22 février 2011

18.11.2010 Demandez à mon cheval

Jeudi 18 Novembre

Trek Torres del Paine - Jour 3 => El Calafate

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J'ai mieux dormi que la nuit dernière, mais quand même le sol, c'est dur... Mon portable sonne à 4h40, je m'habille dans le froid et sors pour aller voir le temps qu'il fait... Je rencontre quelques autres zombies ainsi que Nico qui tel un bernard-l'hermite sort la tête de sa tente pour voir si on monte aux tours ou pas. Mais le ciel est tout gris et nuageux, donc pas la peine. Bouh! Nico peut rentrer sa tête. Retour dans le duvet où finalement je me rendors jusqu'à 7h. Mais quand même, le sol, c'est dur. Il fait froid et un peu humide, vivement ce soir et un bon lit chaud.
Nous allons prendre notre petit déjeuner au refuge histoire de boire chaud justement, ce sera du lait en poudre avec du chocolat... Ca remplit sa mission, ça réchauffe!
Voilà le refuge, et là-haut dans les nuages, y'a les fameuses Torres del Paine... :(

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Nous retournons à la tente pour ranger nos sacs et le fait de ne pas avoir à la plier (la tente), c'est quand même bien appréciable. Avec Marion, nous décidons de partir tranquillement et lentement, parce que le "sol c'est dur", mon dos est un peu en compote et j'ai comme qui dirait quelques courbatures, j'ai décidé de me la couler douce. Je teste aussi la marche avec un bâton pour soulager mes genoux en descente, bâton prêté par Raymond et Hélène.

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Le temps se lève un peu, se couvre un peu, nous rencontrons des chevaux, et là je me dis que j'aurais sans doute bien apprécié le cheval dans ces circonstances.

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Nous atteignons finalement la fin de notre randonnée, on a mis 2h pour descendre.

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Nous arrivons alors dans un superbe hôtel, dont le prix de 7 nuits équivaut au prix total de notre voyage. Le temps de se "déséquiper" (oui, on s'est pris une petite averse à l'arrivée, faut pas pousser, mais j'ai le poncho), nous montons tous dans le mini bus et comment vous dire... il est un peu trop mini, Nico se retrouve au fond coincé au milieu des sacs. Et j’ai oublié le bâton qu’on m’avait prêté. Pfff... j’assure pas. Nous atteignons la sortie du parc après être passés sur un pont vraiment très étroit (genre 2 cm de chaque côté entre le bus et le parapet), où nous allons attendre un autre bus avec la partie du groupe qui n'a pas fait le trek. Nous nous installons sous le porche d'une petite maison et attendons en essayant de pas dormir tout de suite. Il fait bon à l'abri du vent avec un rayon de soleil. Surtout que le car met du temps à arriver. Finalement les voilà, ils ont l'air contents de leur visite chez les pingouins / manchots :)
Nous partons alors toujours plus.. à l'Est? En fait, je ne sais pas trop où on est et où on va, ça me perturbe, non sans nous arrêter pour prendre en photo quelques guanacos et un joli lac bleu bien venté.

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Nous arrivons finalement dans une estancia où nous allons déjeuner. J'ai la dalle, heureusement que j'avais mes barres de céréales. Nous filons directement dans la salle à manger et découvrons notre repas. Mmmmm!!!
Moi qui ne suis pas fan de mouton, j'ai jamais rien mangé d'aussi bon. La cuisson est parfaite, je suis devenue une vraie carnivore. Le tout accompagné d'une bonne petite salade de tomates et d'un flan en dessert vraiment très bon, on est bien hein Tintin? Parait d'ailleurs que certaines ont demandé du rabe de dessert... je ne citerai pas de noms.

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Nous allons ensuite suivre notre hôte dont j'ai oublié de noter le nom, qui va nous faire une démonstration à cheval. Ah y'a du vent, comme c'est étrange. Il met son habit de lumière, et ça on peut dire que c'est de l'éperon! "Demandez à mon cheval"!

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Et sinon malgré le vent, son chapeau tient super bien... Gerard Majax! Bon, j'y connais rien en chevaux donc il nous montre un peu comment il le "manie" (oui, je sais, ce n'est pas le bon mot). Puis voyant que Marion est en "transe" (enfin presque), il accepte de la laisser monter. Elle fait un petit tour hyper concentrée et a l'air ravie. C'est sûr que c'est pas tous les jours qu'on fait du cheval dans une estancia Sud Américaine.

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Il y a aussi le palomino de Jimmy, sauf qu'il n'est pas vraiment équipé. Elle teste aussi. Christian, qui n'a jamais fait de cheval de sa vie, veut absolument essayer. Il parvient à ses fins malgré la réticence du propriétaire... Non, mais n'empêche, faire la première fois de sa vie du cheval ici, c'est quand même la classe!

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Nous avons ensuite droit au rassemblement des moutons avec les chiens, puis à la tonte. Impressionnante la quantité de laine sur ces pauvres bêtes.

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Mine de rien il est déjà 17h30 et il nous reste pas mal de route à faire. Nous passons la frontière Chili / Argentine (sms pipole reçu, Eva Longoria demande le divorce...!!).

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C'est ici que je découvre la Patagnoie telle que je l'avais imaginée, à savoir d'immenses étendues désertiques. Faut pas que je dorme, faut pas que je dorme. Pourtant y'a de la clôture ici, le "plantage" a été vraiment intensif!!

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Tiens un hôtel au milieu de nulle part.

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Oh, le bus de Scoubidou!

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Oh un nuage!

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Oh, un coucher de soleil.

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Nous approchons de El Calafate. La ville est située près de la rive sud du lac Argentino et sa population s'éleve à environ 9000 habitants.
Son nom vient d'un arbuste épineux caractéristique du sud de la Patagonie, le Berbéris à feuilles de buis, à fleurs jaunes, qui donne des baies de couleur bleu-noir.
La ville fut officiellement fondée en 1927 par le gouvernement argentin, afin de consolider le peuplement de la région et c'est en 1943 que commencèrent les travaux de construction de l'intendance du parc national Los Glaciares dans lequel se trouve, entre autres, le fameux glacier Perito Moreno.
A noter que l'ex-président Nestor Kirchner, originaire de la province, y est mort juste avant notre voyage, le 27 octobre 2010.
C'est aussi par ici que Florent Pagny a son estancia. Mais pas facile de savoir où, au bord de la route, y'a juste des grands portails (un portail, des portaux?) et les bâtiments sont parfois à des kilomètres de là.
Il est 21h30 lorsque nous arrivons à notre hôtel. Il est "adossé à la colline" et y'a plein de marches, et bien sûr nous héritons  de la chambre la plus en hauteur avec des escaliers et encore des escaliers. J'adore!!! Pfff, pourquoi il n'existe pas de sacs volants?
Marion et moi avons trop faim et décidons d'aller explorer les environs à la recherche de nourriture (oui, on n'a pas suffisamment mangé à midi... hum). Juste le temps de "s'arranger" un peu et là Marion qui me sort :
"Attends je me recoiffe, on sait jamais si on rencontre Florent Pagny dans la rue"! LOL!!! oui, c'est c'là oui!
Nous descendons la rue et tombons nez à nez avec une crêperie. Si ça c'est pas un signe. Mmmm, une bonne petite crêpe! Par contre, on a hésité entre la crêpe entière et la demie et forcément on aurait dû prendre la demie parce qu'en fait la serveuse nous a montré la taille de l'entière, sauf qu'elle était pliée en 4. C'est quand même bien bon, y'a des français à la table à côté. On va pas se laisser abattre et enchaîner sur une au dulce de leche en dessert.
Il est 23h30 quand nous rentrons à l'hôtel. Il faut prendre une douche pour un dépoussiérage intégral et faire le journal (j'ai l'impression d'avoir mes devoirs à faire). Résultat, il est 1h40 lorsque on se couche. De mieux en mieux! Mais que c'est bon d'être allongée sur un matelas.

 

18 février 2011

17.11.2010 Le petit pont de bois

Mercredi 17 Novembre

Trek Torres del Paine - Jour 2

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Je confirme, je ne peux pas dormir sur le sol, il me faut un matelas :( La nuit fut donc "éveillée", et puis surtout les rafales de vent étaient toutes plus impressionnantes les unes que les autres. A 7h, c'est le vrai "réveil" toute courbaturée, mais finalement en meilleur état que ce que je pensais. En sortant la tête de la tente, nous avons la vision sur une autre (de tente, pas de tête) qui trône au milieu du chemin à moitié retournée. Oups! Nous, ça a bien tenu avec toutes les pierres autour, et puis Marion est une pro du montage de tente, je le répète. Nous procédons donc au rangement et au pliage, ça va, ça aussi ça se déroule bien. Nous sommes censés partir à 8h30, mais je ne sais pas ce qu'on a fabriqué, on se retrouve au point de "rassemblement" sans avoir vraiment eu le temps de prendre un petit déj. Peut-être parce que j'ai pris quelques photos des montagnes au-dessus.

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J'avale une barre de céréales, pendant que Nico va chercher notre guide Daniel qui apparemment ne s'est pas réveillé (et n'a pas dormi sous la tente non plus). Oui je vous l'ai dit, l'organisation n'est pas top et ça râle...
C'est parti pour 8h de marche, de souffrance, et de jolis paysages. A notre droite le lac avec les volutes de fumée dues au vent, et à notre gauche, les montagnes. Le temps est plus clément qu'hier.

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Le chemin va se résumer en une succession de descentes, passages de gués et montées pendant des heures et des heures. C'est dur quand même.

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Nous nous arrêtons au milieu de nulle part pour le pique-nique. Au menu, la même chose qu'hier et des mandarines qui sont très bonnes.
Avec le soleil, les couleurs du lac sont assez hallucinantes.

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Oh un glacier! ça faisait longtemps. Oh! une fleur!

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Après le déjeuner, j'essaie de suivre Nico et Sylvie mais ils ont décidé de mettre le turbo et ce n'est juste pas possible. Je me retrouve alors derrière Michel et nous avons la même allure. C'est parfait, il va être mon "lièvre" pour une bonne partie de la journée.
Nous finissons par laisser le lac derrière nous et arrivons à l'embranchement du chemin qui sur la droite descend vers la "sortie" du parc. Mais nous, on va à gauche (pourquoi tant de haine? LOL). D'ailleurs on aperçoit le refuge Chileno au loin près de la rivière. Youpi, on arrive bientôt, ça a l'air tout proche!

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Sauf que, non, il n'est pas tout près, c'est lors de cette dernière heure et demie que j'ai cru que je n'y arriverais jamais à ce put... de refuge! D'ailleurs je me suis même faite doubler par une Christiane très en forme qui nous a fait une remontée fantastique pour terminer presque en tête du peloton à l'arrivée. J'ai laissé tomber Marion depuis un moment la pauvre, mais je crois que si je m'arrête ou si je ralentis, je ne pourrai pas repartir. En fait sur cette dernière partie, il y a des montées et des descentes comme ça / \. Finalement ô miracle, voici le refuge et son "petit pont de bois". Ouaaiiis! j'ai plus de genoux, mais je suis arrivée. Je me demande encore comment...

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Comme je ne porte pas la tente, il m'est impossible de réserver un emplacement. Mais je finis par comprendre qu'il y a des tentes vides déjà toutes montées et qu'on peut en louer. Elles sont légèrement plus grandes que les nôtres, propres et neuves. Je décide d'en réserver une en attendant Marion. Lorsque cette dernière arrive, nous sommes d'accord pour la louer, surtout que c'est 5€ par personne... Voilà, hier c'est Marion qui a monté la tente, aujourd'hui c'est moi! So what?!
Nous déposons les sacs et filons au refuge boire un petit coup, enfin un coca pour moi, puis direction la douche chaude, ça fait du bien.
J'ai oublié de dire qu'il faut laisser ses chaussures de marche dehors, y'a une belle expo devant la porte. Et puis y'a des chevaux dans le coin, ça "poue"! En fait, ce sont eux qui montent les "vivres".
Puis retour à la tente où il y a moins de "caaaaailloux" sous le dos qu'hier (et le sol est plus plat), et du coup je m'allonge et m'endors. Gloups c'est pas bon ça, on n'a pas mangé, faut pas que je dorme maintenant. Groggy, je décide de repartir au refuge où nous buvons un autre petit coup, "hips". A 20h30, c'est l'heure du repas et ce soir ce sera... rôti de porc purée comme hier!! LOL Un peu moins bon, mais quand même bien. Petite discute et dodo. J'ai décidé de me réveiller à 4h30 pour voir le temps qu'il fait, pour essayer de monter aux tours (les montagnes) pour le lever du soleil. Oui je suis folle, je sais. Je pense que je ne tiens plus que par l'adrenaline.

 

10 février 2011

16.11.2010 Le vent nous portera

Mardi 16 Novembre

Trek Torres del Paine - Jour 1

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Le réveil sonne à 5h40, je suis complètement dans le coltar, je sens que la journée va être très longue. Après un petit déjeuner à moitié endormie, nous embarquons dans le mini bus à 6h45, je passe presque tout le trajet à dormir. Dommage parce que quand j'arrive à ouvrir les yeux, le paysage est quand même joli.

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Nous arrivons à l'entrée du parc Torres del Paine où nous devons prendre des tickets, puis continuons vers le lac Pehoe où nous allons prendre un petit catamaran. Tiens, la petite maison dans la prairie...

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A bord, on a droit à une boisson chaude et quelques biscuits. La déco aurait plu à H, c'est tout violet (mais quand même un peu kitch!).

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Après 30 minutes de navigation nous arrivons à Pehoe, le point de départ réel de la randonnée. Sur le bateau il commençait à tomber des gouttes, le temps que je déballe le poncho, ça s'est arrêté. Mmmm... Le ciel est bien gris et bas, mais on est en Patagonie, donc c'est normal.
Petit tour aux toilettes, puis chacun finit de s'équiper. On me tend un sac poubelle pour mettre sur mon sac pour le protéger, mais ça ne tient pas, alors je vais vraiment sortir le poncho, au moins je serai abritée. Nous finissons par partir, le chemin est assez plat, je ne dirai pas "quasi-plat" parce que le "quasi-plat" c'est ce que dit Nico quand ça monte ;)

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Chacun trouve son rythme et nous cheminons tranquillement. A notre droite le lac avec de l'eau bleue turquoise et devant nous de hauts sommets avec des nuages accrochés.

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Une pluie fine se met finalement à tomber, mais c'est supportable. Oh une fleur...

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Nous apercevons quand même un glacier, et arrivons le long du lac Nordensjkold.

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Nous avons environ 3h de marche pour arriver au premier campement, le camp des italiens. Il nous faut franchir un joli petit pont suspendu avant de l'atteindre et de nous poser pour pique-niquer. La pluie nous laisse un peu de répit. Chacun trouve un bout de bois pour asseoir ses petites fesses et avec Marion, nous dégustons un bon bagel avec du cream cheese, de la mortadelle (oui, on innove!), des chips  et une banane. Comme c'est humide, il ne fait pas super chaud non plus, vive le bonnet bolivien!

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C'est ici que le groupe va se séparer. Nico, Sylvie et Marion décident de continuer le chemin pendant que le reste décide de tenter l'ascension (je croyais pas si bien dire!!) vers la vallée des français afin d'y voir le glacier du même nom de plus près. Daniel sera notre guide. Une bonne chose, nous pouvons laisser les sacs à dos sur place, ça fera moins de poids. Je ne sais pas pourquoi, mais une idée lumineuse m'a traversée l'esprit à ce moment-là (et que celui qui dit que ça n'arrive pas si souvent lève le doigt!) et je prends mon poncho même si le temps est plus clair. Le début du chemin se fait au milieu de troncs d'arbres, le long d'une rivière. Mais au bout de 30 minutes de marche voilà que la pluie se met à redoubler. Comme j'aime mon poncho (franchement l'achat le plus rentable du tour!!). Une moitié du groupe abandonne car nous avons attaqué une montée sur des cailloux, et ça glisse pas mal, c'est limite dangereux. Nous arrivons à un premier point du vue sur le glacier et malgré la pluie, on en aperçoit quand même une bonne partie. Sur notre droite les montagnes "Cuernos" qui sont éclairées magnifiquement, en bas le lac.

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Marilyse, Paul, Michel, Christian et moi décidons de monter encore plus haut. C'est là que j'ai bien cru mourir sur place car c'était quand même dur physiquement. Je suis finalement arrivée au premier mirador en crachant mes poumons, mais j'y suis arrivée! Et ça vallait le coup. On a une superbe vue d'ensemble: le glacier, les Cuernos et le lac en contrebas avec ses couleurs toujours aussi bleues.

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Bref, je suis contente d'avoir tenu et je me félicite moi-même! LOL 1h30 de montée comme ça /.
Nous restons sur le lieu quelques instants pour admirer la vue et reprendre notre souffle. Et merci Michel pour avoir pris de l'eau, parce que ça, j'y avais pas pensé, et j'étais en déshydratation avancée (ou presque) .
Cheeeese! (merci Paul pour la photo)

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Mais il est temps de redescendre. En fin de compte, je préfère les montées parce que les descentes me font toujours très mal aux genoux. Mais ça se passe relativement bien, même mieux que ce que je pensais quand il a fallu reprendre le passage tout en pierres. Nous arrivons au camp où nous récupérons nos sacs qui ont bien pris la pluie... Il est 16h30 et c'est reparti sur le chemin un peu plus plat (3h de marche d'après le plan) pour rejoindre le campement Cuernos. Mais voilà que le vent commence à se lever. Les rafales deviennent de plus en plus fortes. D'ailleurs nous avons même vu une cascade dont l'eau remontait!! La preuve en images, ce n'est pas de la fumée, mais bien l'eau qui est poussée vers le haut (merci Paul pour la photo).

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Nous la baptiserons la cascade "Raymond 2" en hommage à Raymond qui a préféré aller à Punta Arenas voir les pinguoins. Il se remet à nouveau à pleuvoir, et entre la pluie et le vent, c'est un peu l'apocalypse. Je vous jure que j'ai failli être emportée plusieurs fois par des rafales malgré les kilos supplémentaires de mon sac à dos. En particulier sur la "plage" au bord du lac.

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J'ai aussi failli me torde 50 fois la cheville. A part ça, tout va bien. On ne traîne pas et nous arrivons au camp en un temps record. Je suis complètement morte mais assez contente d'avoir fait le détour (ça c'est à cause de ma manie de vouloir tester le plus de choses possibles lorsque je suis quelque part où je ne reviendrai sans doute jamais).
En arrivant au camp, je tombe nez à nez avec Marion qui a déjà fini de monter la tente. Devise: "faut toujours avoir un scout avec soi quand on part en rando"! Elle a déjà pratiquement tout fait, je n'ai plus qu’à chercher quelques cailloux pour en mettre autour à cause du vent et c'est tout. Merci Marion, trop forte! Bon sinon, comme je l'ai dit, c'est chacun se dem...brouille pour trouver un emplacement et monter sa tente... Christian en bon breton qui se respecte a carrément mis des menhirs autour de sa tente pour ne pas qu'elle s'envole ;) Quant au guide Daniel, il a disparu...
Je vais ensuite prendre une douche au refuge, même si on n'a pas trop le droit car on n'y dort pas. Nous sommes un peu abrités mais il y a quand même du vent et de jolis nuages lenticulaires. La technique pour résister à une rafale: "je me mets en boule et attends que ça passe", ça marche pas mal. D'ailleurs on s'en est pris une belle avec Marion en sortant du refuge.

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Voilà une photo du lac prise par Paul, oui, on se croirait devant l'océan c'est impressionnant!!

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A 20h30, nous allons manger, au menu, une soupe aux épinards (c'est bon pour les muscles!), une purée avec des oignons et du rôti de porc, vraiment très bons. Ca fait du bien de manger chaud. Et le petit gâteau au chocolat en dessert est parfait. Le chef devrait s'exiler sur le Navimag.
Petit lavage de dents et retour à la chambre, euh, à la tente. Alors, où sont les cailloux pour que j'essaie de ne pas me coucher dessus? Bon, y'en a partout, on va faire avec. Heureusement que le tapis de sol fait 2 cm. A propos du sol d'ailleurs, il est légèrement en pente, je préfère dormir la tête en haut alors que Marion opte pour la tête en bas.
C'est là qu'elle me dit: "Mais y'a des éclairs"!
Moi: "M... si en plus on se tape un orage".
"Non non, pas dehors! Dans mon duvet!"
Euh... on rigole pas, c'est vrai! En fait, ça faisait de l'électricité statique et donc des petits éclairs dès qu'elle bougeait. Bon fou rire!
Sinon, nos voisins sont un peu bruyants, ils n'arrêtent pas de parler et de rigoler (je ne dénoncerai pas;)).
Je sens qu'après la longue journée, la nuit va l'être aussi.
En effet, on entend quand même bien le vent. En fait toute la nuit, ça va être rafale sur rafale, mais le plus "drôle" (ou pas), c'est que la rafale, tu l'entends arriver de très très loin. Un peu comme une vague géante qui va te submerger. Et puis le lac n'est pas loin en plus... brrrr... dans quelle galère je me suis encore fourrée? Je vais voir si en comptant les moutons j'arrive à dormir un peu...

 

3 février 2011

15.11.2010 Je crois que ça va pas être possible

Lundi 15 Novembre

Fjords du Chili => Puerto Natales

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Réveil à 8h et j'ai super bien dormi! Par contre après la douche, je me suis retrouvée enfermée dehors car je n'avais pas pris la clé de la chambre... oups!
Je monte ensuite au petit déj où Gérard me dit que le groupe de français qui voyage sur le bateau est d'Ax-Les-Thermes. Ah! ah! elle est bien bonne!! Ah mais non, il est sérieux! LOL décidément! Après avoir terminé, je vais donc les voir et de fil en aiguille au cours de la discussion, il se trouve que l'un des gars a travaillé pour mon père. Bon j'espère juste que ça s'est bien passé... Par contre impossible de vérifier avec lui car pas de réseau. On est complètement coupé du monde depuis 3 jours (là je sens l'angoisse de certains de mes lecteurs si ça leur était arrivé ;)). En tout cas, je note leur nom et enverrai un SMS quand on sera revenu à la civilisation.
Je fais un tour dehors où la mer est d'huile et prends quelques photos malgré le temps couvert.

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Ensuite, direction le pub pour un petit "phase 10" (et à la fin c'est toujours Sylvie qui gagne), puis déjeuner à 12h30. Aujourd'hui c'est porc purée... je pense qu'il y a une place à prendre en tant que cuisto sur le bateau.
Après le repas, nous terminons la partie puis je retourne sur le pont pour faire des photos car la lumière est vraiment belle, le soleil essayant de percer. J'ai d'ailleurs du mal à m'arrêter de mitrailler.

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Nous croisons un bateau au loin. C'est beau et trop zen ce paysage, j'adore. Nous approchons tranquillement de notre destination finale, Puerto Natales.

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Il est l'heure d'aller faire le sac, pas facile dans la mini cabine... chacune son tour.
Mais voilà que nous commençons à apercevoir les premières traces de civilisation. Terre! terre! Ce sont bien des maisons, et même une ville! Wow, on a du réseau aussi! Vite un SMS à papa, oui, il connaît bien ce monsieur, trop fort! Mais revenons à nos moutons.

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Puerto Natales est la capitale de la région "dernier espoir", ça donne envie hein? En plus avec le ciel bas et gris, l'atmosphère est très étrange. La ville compte environ 9000 habitants.

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La manœuvre pour l'accostage est très longue, d'ailleurs, elle se fait au "talkie-walkie" comme vous pouvez le constater.
Réflexion de Marion: "quand le bateau tourne, le vent ne vient pas du même côté". Oui, c'est c'là Marion! Trois jours sur un bateau en autarcie et la voilà qui devient "poète" à force de tourner en rond sur le pont.

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Finalement après une heure de manœuvre, nous accostons. Le truc c'est qu'il faut descendre les bagages, et que l'escalier est super étroit et à bien 70° d'inclinaison. Je ne sais absolument pas comment je vais m'en sortir car il faut se tenir à la rampe et porter le sac de 20 kg avec un seul bras, c'est juste impossible. Je m'approche malgré tout de l'escalier après avoir laissé passer pas mal de personnes et me retrouve telle une âme en peine, en disant tout haut que "je crois que ça va pas être possible". A part jeter le sac je ne vois pas comment je vais faire. Et c'est là que, telle une apparition divine derrière moi, un charmant français se propose de m'aider. Merci dieu d'avoir répondu à mes prières! Ni une ni deux, il s'empare de mon sac et le descend, je le remercie 50 fois (et en plus il est charmant, mais je l'ai déjà dit).
Nous descendons sur le quai.
Voilà notre magnifique cargo. Par contre, on ne s'est pas trop attardé pour prendre la photo car il y a une méchante odeur d'égout... bienvenue dans la civilisation!

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Nous prenons ensuite un mini bus pour rejoindre notre hôtel, "Chez Nancy". La distribution des chambres a lieu et Marion et moi avons chacune la nôtre. La mienne est minuscule mais chaleureuse. D'ailleurs la pension est très chaleureuse aussi toute en bois.

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Mais il ne faut pas traîner, demain on part en trek et on n'est pas du tout organisé. D'ailleurs ce sera un peu le mot d'ordre des 3 prochains jours: "dém...brouillez-vous". Depuis le début, je le sentais pas trop ce trek, surtout après avoir appris qu'on ne pourrait pas dormir au refuge et qu'on devrait donc porter notre tente. Enfin, bon, j'ai choisi de le faire, j'assume mes choix et ça fera une expérience à avoir vécue si j'en sors vivante. On nous distribue d'ailleurs les tentes (elles sont neuves et pas lourdes), les tapis de sol. J'ai le duvet, et c'est ça en moins car ceux qu'ils louent sont assez volumineux. Marion qui a un sac à dos plus grand que le mien va donc porter la tente. Je me sens un peu mal là-dessus d'ailleurs, mais je n'avais pas tout prévu compte tenu du peu d'informations qu'on avait eues avant le voyage, et donc mon sac à dos est trop petit... Je ne sais pas comment je vais arriver à tout faire rentrer. Si Hermione Granger pouvait me filer son sac, ça m'arrangerait!
Il nous faut d'abord aller à la banque pour retirer des sous au cas où on aurait une place en refuge, même s'il ne faut pas rêver. Ensuite, petit tour habituel à la pharmacie du coin pour Marion (oui, elle est très "médicalisée" comme fille ;)) puis achat d'un poncho car elle n'avait pas prévu ça. Enfin, il nous faut faire nos courses pour les repas du midi. Nous avons décidé que nous prendrions nos repas du soir (au nombre de 2) dans les refuges mais il nous faut de quoi manger à midi.
De retour chez Nancy, nous avons droit à un briefing du trek (en gros, on nous montre le parcours...) avec notre guide Daniel, tout en prenant un apéro au pisco qui va m'assommer pour la soirée. Putaing je le sens mal! Nous allons manger au restaurant Maritimo, je me retrouve en bout de table à manger la moitié d'un plat de pâtes aux fruits de mer beaucoup trop copieux.... Retour à l'auberge, il faut faire le sac. Je diminue tout au maximum et arrive finalement à tout entrer dans mon sac à dos, j'en suis assez fière, sauf qu'il est déjà minuit et que demain on doit se réveiller à 5h30. Je le sens mal...
Je ne m'endors pas avant 2h du mat... je me sens mal... zen... repensons aux paysages de tout à l'heure!

 

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