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Argentine Chili Patagonie 2010
30 novembre 2010

03.11.2010 Winds of change

Mercredi 3 Novembre

Paris => Buenos Aires

630_1

Jusqu'à la dernière minute, j'ai pensé que je ne verrais jamais l'Argentine. Il y a eu tellement de hauts et de bas, d'obstacles, que finalement en prévoyant un an à l'avance, ça fait trop long... (même si j'ai eu largement le temps d'acheter tout ce dont j'avais besoin et de faire mon sac tranquillement en n'oubliant rien du tout, trop forte!). Entre 3 semaines de vacances à négocier pour un mois de novembre, le changement de boss 2 mois avant le départ, l'annulation de la résa au refuge, les changements de vols... et autres petits soucis, quand le réveil sonne à 4h, il faut bien que je me rende à l'évidence, je pars enfin!
D'ailleurs je ne remercie pas Viventura pour les horaires des vols, départ à 6h45 pour poireauter 4h à Madrid. Enfin, y'a pas de petites économies ;)
En plus, ma camarade de voyage étant de nature quelque peu stressée, nous avançons l'heure du "pick up" d'une demie heure ("oui, mais tu comprends si le taxi crève, ou s'il se passe autre chose..."), je suis donc à l'attendre dès 4h45 en bas de chez moi. Ca va, en taxi quand on est deux, ça ne me dérange pas, j'ai pas à faire la conversation au chauffeur!!
Nous arrivons à Orly à 5h10, avec la dernière ligne droite à environ 160km/h, il doit être pressé de nous déposer ou peut-être qu'on le gonfle en fait??!
Finalement ce n'est pas du tout au terminal 1, mais bien au 4 que se trouvent les comptoirs d'enregistrement d'Ibéria, en fait le terminal 1, c'était pour l'arrivée à Buenos Aires, Marion n'a pas mis ses lentilles ;)
L'enregistrement est très rapide comparé au départ au Pérou, nous passons la sécu sans sonner et attendons donc dans la salle d'embarquement avant de descendre au rez de chaussée pour prendre un bus jusqu'à l'avion. D'ailleurs, y'a 2 personnes devant nous qui se sont trompées de vol ("non celui-là c'est celui de 6h45, pas de 7h20!")
Nous sommes placées vers le fond, l'avion n'est pas plein et comme de toutes façons il n'y a rien à manger ou à boire (oui, sur Iberia, faut payer pour ça), nous en profitons pour terminer notre nuit.
Sur Madrid, le temps est beau et frisquet et le pilote nous fait un magnifique atterrissage, c'est ce qu'on appelle un petit "kiss". Allez, c'est parti pour le transfert vers l'autre terminal après une longue succession de tapis roulants, et autres escalators, ascenseur et mini métro. Tiens, dans ce mini métro justement, nous rencontrons un copilote avec des mocassins à pompons (Franck Dubosc, si tu me lis!).
Arrivées au terminal S, nous décidons de boire un petit chocolat chaud au Starbucks, sauf que "la machine, elle marche pô" (comment on dit cassée en espagnol? t'as ton dico??). Finalement nous trouvons un autre café et optons pour du Colacao avec des palmitos. C'est bon et la serveuse est très gentille.
Nous allons ensuite attendre l'affichage de la porte et scrutons l'horizon de l’aérogare dont j’aime beaucoup l’architecture, à la recherche de nos amis venant de Genève. Mmm, tu crois qu'ils ont raté leur avion?

argentine_2010_002 argentine_2010_003

Nous apercevons finalement Paul et Virgine, euh, je veux dire Paul et Marilyse, qui nous présentent à leurs amis (ok, juste deux secondes, faudra que je mémorise les prénoms, c'est pas gagné). J'aperçois également Isabelle en mode "stabylo jaune" (oui, son gore-tex est voyant et c'est bien) puis Raymonde, tout le groupe est au complet!
Ca papote dur pendant que nous embarquons, et d’ailleurs c'est long. Nous sommes installées une fois de plus au fond de l'avion et Iberia c'est double nul, y'a pas de petits écrans individuels pour regarder les films. Pff, je sens que ce vol va être très très long alors! Nous quittons le parking en retard, soit disant à cause du trafic aérien sur l'Espagne, puis nous attendons encore 30' sur le taxiway avant de décoller.
Là, je replonge dans le "sommeil" puis vers 15h30, c'est l'heure du déjeuner. Comme on est au fond, bah y'a plus trop le choix, Marion a été la dernière à pouvoir choisir entre "carne o pasta", moi j'ai eu les boulettes de viande. C'est pas bon, mais j'ai faim. On passe au dessus d'un désert, mais comme la carte n'est pas affichée sur les écrans, nous supputons (!) qu'il s'agit du Maroc.
Après le repas, je retombe à nouveau dans un état de semi léthargie, il y a quelques turbulences au dessus de l'océan, puis j'attaque un sudoku mais ça m'épuise vite... Re dodo sous la couverture marron trop moche d'Iberia. A propos de moche, les hôtesses ne se sont pas arrangées 2 ans après. Et puis c'est tout dans la finesse... A 20h, heure argentine, soit minuit heure française, ils nous allument les lumières de l'avion à leur maximum histoire de dire qu'il faut se réveiller. Oui, merci on avait compris! Puis ils nous "jettent" des boites en cartons contenant le snack d'avant descente. L'hôtesse a carrément pris le grand carton dans lequel elle pioche ses boites pour te les balancer sur la table... Mmmm la finesse jusqu'au bout donc.
On nous distribue ensuite les papiers pour la douane, Marion est aussi douée que Flo pour les remplir ("oups! ça pose un problème si j'ai fait une rature??") puis nous attaquons enfin la descente. Mais que ce vol a été long! Oui, je l’ai déjà dit. Et puis ils nous ont mis "Winds of change" au pipeau comme musique d'ambiance, ça n'arrange pas les choses!
Nous atterrissons finalement avec 1h30 de retard, il fait 20°C, ça pourrait être pire. Il nous faut d'abord passer la douane pour les passeports, en allant au guichet indiqué sur le panneau lumineux un peu comme à la sécu, puis tout le monde récupère ses bagages, qu'il faut ensuite repasser le tout sous des rayons X, au cas où on importerait des matières illicites.
Nico (notre guide pour ceux qui n'ont pas suivi) est là qui nous attend depuis 3h, avec son beau tee-shirt jaune Nashville et son panneau Viventura au cas où on ne le reconnaîtrait pas ;) Puis nous partons en bus vers le centre de Buenos Aires par une autoroute à péage. Nous passons également par l'avenue du 9 juillet, la plus large du monde (140 mètres, sur 4km de long), avant d'arriver à notre hôtel, le Posta Carretas, une heure plus tard.

argentine_2010_004

Il est 1h du mat (5h, heure française), j'en peux plus. "Marion s'il te plait, tu peux fermer la fenêtre? Ah, ben non elle est fermée"... Oh putaing, on va donc dormir dans la rue, super! Je suis plus en état... Comment on dit en espagnol? Yo no soy en estadio??


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Commentaires
A
J'aime beaucoup le style, et bien sûr l'histoire! Dommage que ce soit déjà fini!
M
Oui, ça me stresse les départs. Et Alors? So What? ;-)<br /> Bon, je pensais pas que la préparation 1 an à l'avance t'avait mise dans un tel état.<br /> Pour le hall à Orly, par contre c'était l'inverse (moi j'avais pas mes lentilles, mais tu n'étais pas si réveillée que ça lol!)<br /> En plus, elle sent pas bon, la couverture d'Iberia. Beurk!<br /> Zut! J'ai déjà rédigé mon 1er jour, pas encore publié, mais je raconte en gros la même chose. C'est grave docteur?
L
Moi, je ne me remets pas de: "Winds of change" au pipeau!!! J'imagine même pas ce que ça peut donner! ROFL!<br /> <br /> Sinon, une avanue de 140 mètres de large... heuuuu t'as une photo?
M
d'accord avec toi long long le voyage de notre côté les hôtesses ça allait, bon faut pas être trop exigeant!!! <br /> l'hôtel côté rue ,oui tu as l'impression de dormir dehors a part ça il était bien....<br /> j'attends la suite avec impatience.<br /> nous sommes en retard trier les photos, déneiger c'est fou le retour de vacances.
S
C'est vraiment ce que je déteste dans les voyages, l'avion !!!!<br /> J'attends la suite pour rêver un peu !
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